La Commission des finances et du budget à l’Assemblée populaire nationale (APN) a auditionné, lundi, la directrice générale de la promotion de l’investissement au ministère de l’Industrie, Djouher Hadi et le directeur général du commerce extérieur au ministère du Commerce, Samir Derradji, dans le cadre de l’examen du projet de loi sur la monnaie et le crédit.
Lors de cette séance qui s’est déroulée sous la présidence de Lakhdar Salmi, président de la commission, Mme Hadi a affirmé que les amendements contenus dans le projet de loi sur la monnaie et le crédit, répondent à la nouvelle vision économique de l’Etat, en ce sens que le texte de loi « est cohérent avec le système du nouveau code de l’investissement » qui a intégré un ensemble de facilitations, en vue de relancer l’investissement local et étranger.
L’intervenante a, en outre, relevé que les nouvelles dispositions contenues dans le projet de loi concernent la consécration de la suppression de la règle 51/49 %, ainsi que le droit de préemption avec des exceptions liées aux projets réalisés dans les secteurs stratégiques.
Le projet de loi présenté, jeudi dernier, par le ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali devant la commission des Finances à l’APN « est au diapason des mutations économiques et financières et à même de relever les nouveaux défis technologiques », a-t-elle souligné.
De son côté, le DG du Commerce extérieur au ministère du Commerce a relevé l’importance de réviser l’arsenal juridique national régissant les segments économiques de manière général et le créneau de la monnaie et du commerce en particulier, se félicitant du contenu du projet de loi relatif à la monnaie et au crédit qui inclut notamment « le e-commerce, demandé par les opérateurs économiques ».
Considérant que le texte de loi s’adapte aux visions adoptées par les pouvoirs publics en termes d’ouverture et de promotion des exportations hors hydrocarbures, M. Derradji a rappelé que le projet en question avait prévu le commerce des services, censé faciliter la tâche à la partie algérienne dans ses nouvelles négociations dans le cadre la Zone de libre-échange continental africaine (ZLECAf) sur les services.