Interdiction des activités de l’UNRWA : le Conseil de sécurité met en garde et adopte un communiqué de soutien initié par l’Algérie
Initié par l’Algérie, le projet de communiqué de presse de soutien à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), a été adopté mercredi par les membres du Conseil de sécurité.
À l’unanimité, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont exprimé, dzns le document, « leur profonde inquiétude » concernant le projet de loi adopté par le parlement de l’entité sioniste (Knesset), interdisant les activités de l’UNRWA. Ils ont également appelé l’occupant à « se conformer à ses obligations internationales et à respecter les privilèges et immunités de l’UNRWA ».
Aussi, à travers ce communiqué, il est demandé à l’entité sioniste de « s’acquitter de ses responsabilités en permettant l’accès complet, rapide et sécurisé des aides humanitaires sous toutes leurs formes à la bande de Ghaza et à toutes ses zones, y compris la fourniture des services essentiels dont a besoin la population civile ».
L’Algérie avait condamné « avec la plus grande fermeté » l’adoption par l’entité sioniste de deux lois visant à bloquer les activités de l’UNRWA dans les territoires palestiniens occupés, en violation flagrante des principes fondamentaux du droit international, a indiqué, mardi, un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.
Par ailleurs, dans un autre communiqué, le Conseil de sécurité de l’ONU a « vigoureusement mis en garde contre toute tentative visant à démanteler ou à réduire les opérations ou le mandat de l’UNRWA », affirmant que « la moindre interruption ou suspension de son travail aura de graves conséquences sur le plan humanitaire pour des millions de réfugiés palestiniens (…) et aura aussi un impact sur toute la région ».
Mettant l’accent sur « le rôle vital » de cet office en matière d’assistance humanitaire au profit des réfugiés palestiniens à travers l’éducation, la santé, les opérations de secours et les programmes de services sociaux et d’assistance d’urgence dans les territoires palestiniens occupés, en Jordanie, au Liban et en République arabe syrienne », les pays membres ont insisté sur le fait que l’UNRWA « demeure la colonne vertébrale de la réponse humanitaire à Ghaza », et qu’aucune organisation n’était en mesure de la remplacer.