Sommet de Riyad : le MAE dément des propos attribués au Président Tebboune
Le président de la République Abdelmadjid Tebboune, n’a à aucun moment appelé à rééditer l’embargo arabe de 1973, en guise de sanction économique contre l’entité sioniste qui poursuit son agression contre le peuple palestinien.
Dans son allocution au Sommet arabo-islamique de Riyad, lu en son nom par Ahmed Attaf, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, le président Tebboune a certes évoqué des sanctions, mais pas l’embargo, dément le département de la diplomatie dans un communiqué.
« Dans un mélange indu du commentaire et de la déclaration officielle établie, un organe de la presse privée a, abusivement, attribué au président de la République des propos sans fondement », écrit la même source, précisant que « ces propos auraient été, selon lorgane en question, « tenus par le ministre des Affaires étrangères au nom du président de la République ».
Faux! Tebboune n’a pas appelé à rééditer le scénario de 1973 lorsque les pays arabes membres de l’OPEP dont l’Arabie Saoudite décidèrent de trois mesures essentielles : une augmentation de 70 % du prix du baril, une réduction de 5 % de leur production et un embargo à l’encontre des pays jugés «ennemis» car soutenant directement Israël par le biais de livraisons d’armes, cette dernière mesure frappant essentiellement les États-Unis et les Pays-Bas. Une démarche commune qui avait, à l’époque, affecté l’économie mondiale.
« Comme en font foi la version écrite, autant qu’audiovisuelle, la déclaration algérienne au Sommet de Riyad n’appelle, en aucune manière et sous quelque forme que ce soit, à une réédition de l’embargo arabe de 1973″, en veut pour preuve le ministère des AE, ajoutant qu’une simple lecture de cette déclaration « suffirait à constater que les sanctions politiques, diplomatiques, économiques et militaires dont il est question sont celles dont l’Algérie appelle à imposer à l’entité sioniste pour l’agression, le génocide, ainsi que les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité qu’elle perpétue impunément à Ghaza et dans l’ensemble de la région ».