Un cessez-le-feu est entré en vigueur tôt mercredi au Liban, après plus d’un an d’agression sioniste contre ce pays, ayant fait près de 4.000 martyrs libanais, des enfants et des femmes pour la plupart, ont rapporté des médias.
Aussitôt annoncé, l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah au sud du pays, a été salué par le Premier ministre libanais, Najib Mikati, y voyant une « étape fondamentale » vers la stabilité régionale. Cité par l’Agence nationale de l’Information (ANI), Mikati a indiqué que son gouvernement était engagé à « renforcer la présence de l’armée dans le sud du pays ».
Cette trêve valable depuis 02H00 GMT, et signée sous l’égide des Etats-Unis et de la France, accorde à l’armée israélienne un délai de « 60 jours pour se retirer progressivement du Liban », rapporte Le Figaro, citant « un haut responsable américain ». Le Hezbollah doit aussi se retirer de la frontière sud avec Israël et remonter au nord du fleuve Litani, alors que les armes lourdes du Hezbollah devront être retirées de cette zone. L’accord prévoir également que l’armée et les forces de sécurité libanaises récupéreront les positions de l’armée israélienne et du Hezbollah.
L’armée américaine, quant à elle, «apportera un soutien technique à l’armée libanaise en collaboration avec l’armée française » alors qu’un comité militaire auquel participent les armées de plusieurs pays « fournira un soutien supplémentaire à l’armée libanaise en termes d’équipements, de formation, et de financements ». Par ailleurs, les États-Unis et la France vont rejoindre le mécanisme tripartite créé après la guerre de 2006 regroupant la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), Israël et le Liban.
Ce mécanisme, joute la même source, désormais présidé par les États-Unis, est destiné à maintenir une communication «directe» entre les différentes parties et à permettre à «chaque fois qu’une violation est constatée, en particulier une violation grave», qu’elle soit «traitée immédiatement» pour éviter une escalade.