
Une dizaine de jours après sa prise de fonctions à la tête du département en remplacement d’Ali Aoun, le ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb fait le point sur la situation des entreprises et groupes publics relevant du secteur. Une série de réunions a été entamée samedi, et plusieurs responsables de sociétés publiques ont déjà été chez Ghrieb.
Ce dimanche, le ministre a réunit les dirigeants de trois groupes, à savoir le groupe des industries mécaniques « AGM », le groupe de l’industrie du textile et du cuir (GETEX), et le groupe « Madar ».
Au cours de cette rencontre, explique son département dans un communiqué, Ghrieb a donné « une série d’instructions visant à concrétiser des partenariats stratégiques, chaque groupe dans son domaine, afin de lui permettre de développer ses activités et ses produits, ainsi que de créer une cohérence entre les complexes industriels d’une part, et le secteur industriel et les différents secteurs, d’autre part ».
Le ministre a mis l’accent sur « la nécessité de déployer davantage d’efforts dans les volets commerciaux, en s’appuyant sur une politique de marketing dynamique, notamment en direction des marchés étrangers », précise la même source, ajoutant que Ghrieb a insisté sur l’importance de la maitrise des métiers, la qualité, le contrôle de la qualité et l’innovation dans les produits proposés sur les marchés. « Ces complexes industriels disposent de toutes les capacités pour maitriser ces volets nécessaires à la réalisation des objectifs fixés », a-t-il affirmé. Une série de mesures ont été prises, à la fin de cette rencontre, pour une prise en charge « urgente » de certaines situations et obstacles auxquels font face les complexes industriels et leurs entreprises affiliées.
La veille, soit samedi, Ghrieb a rencontré les responsables du Groupe des industries locales (Divindus), du Groupe des industries électroniques, électroménagères et électriques (Elec El Djazair), de la Société nationale de sidérurgie (SNS), ainsi que du Groupe Algerian Chemical Specialties (ACS) et leurs filiales respectives.
Une feuille de route a été élaborée à l’occasion et des « instructions concrètes visant à améliorer les performances, l’efficacité et les résultats de ces groupes industriels et de leurs filiales » ont été données. Selon le ministère, ces directives concernent principalement les « plans d’action des groupes, les stratégies de relance, leur situation financière et économique, l’adoption de politiques de marketing dynamiques sur les marchés extérieurs, notamment africains, ainsi que le renforcement du rôle des centres de formation du secteur et leur implication accrue dans la réalisation des objectifs fixés ».
Lors de cette rencontre, Ghrieb a insisté sur « la nécessité de trouver des solutions urgentes aux entraves et aux difficultés rencontrées par certaines entreprises relevant du portefeuille du secteur ».